vigoureusement

Tutaj kierujcie pytania do mnie, na które postaram się odpowiedzieć w miarę możliwości.

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Postprzez nat Śr, 17.02.2010 15:20

Janda: Tylko dla Wajdy
Środa, 17 lutego (07:37)

Obrazek

Tylko dla Andrzeja Wajdy, do którego mam pełne zaufanie, mogłam zdecydować się na osobiste zwierzenia w "Tataraku" - wyznała Krystyna Janda w wywiadzie dla dzisiejszego wydania francuskiego dziennika "Le Monde".

Właśnie w środę, 17 lutego, "Tatarak" zadebiutuje we francuskich kinach i z tej okazji najbardziej znana tamtejsza gazeta przeprowadziła wywiad z odtwórczynią głównej roli w produkcji Wajdy. Janda opowiedziała o pracy nad filmem, w którym zdecydowała się na zwierzenia związane z chorobą i śmiercią jej męża, znanego operatora Edwarda Kłosińskiego.

Na początku rozmowy znany krytyk Jean-Luc Douin przypomniał, że polską aktorkę francuscy widzowie pamiętają do dziś jako bohaterkę głośnych dzieł Wajdy - "Człowieka z marmuru" i "Człowieka z żelaza".

Na pytanie, jak znosi ona "image" kobiety "upartej, przebojowej i nadpobudliwej" z tamtych filmów, Janda odparła: "Tak dobrze, że odmawiałam potem wiele razy z tego powodu. Nie chciałam niszczyć tego wizerunku, tak drogiego Polakom".

Indagowana o jej relacje z Wajdą, Janda zaznaczyła, że "nie zostały one nigdy zerwane", mimo wieloletniej przerwy w ich współpracy po realizacji dwóch wspomnianych filmów.

Jak wyjaśniła, kilka lat temu reżyser zaproponował jej ponownie rolę - właśnie w "Tataraku" - jednak z powodu choroby jej męża prace nad filmem zostały odłożone. Gdy po dwóch latach oboje powróciliśmy do niego - opowiada "Le Monde" Janda - pierwotny scenariusz zupełnie się zmienił. Reżyser zdecydował się włączyć do niego fragmenty osobistych zwierzeń aktorki, które ona sama spisała po śmierci męża.

"Pokazałam mu ten tekst i wtedy on mnie spytał, czy byłabym gotowa powiedzieć go przed kamerą. Nie dałabym z siebie tego, co daję w Tataraku, nikomu oprócz niego [Wajdy - przyp.red.]!" - zastrzegła Janda.

Krytyk spytał też aktorkę, czy nie bała się, grając w "Tataraku", przekształcić osobistego cierpienia w spektakl.

"Nie myślałam o tym. Wajda jest geniuszem. Skoro chciał złożyć hołd mojemu mężowi, musiałam mieć do niego zaufanie. Nie mogłam czuć ani wstydu, ani lęku. Musiałam zapomnieć o ryzykach i możliwych skutkach, wobec prezentu, który mi ofiarował. Ten film jest dedykowany Edwardowi. Wobec takiego daru, cena, jaką musiałam zapłacić, nie miała znaczenia" - powiedziała Janda.

Jej zdaniem, kunszt reżysera sprawił, że "Tatarak" "nie jest tylko publiczną spowiedzią".

"Dzięki niemu to już nie jest moje życie, to jest sztuka" - oceniła.

Janda zauważyła też, że sceny monologu w filmie nawiązują - pod względem estetycznym - do jednego z obrazów Edwarda Hoppera, ulubionego twórcy Kłosińskiego.

"Tatarak" otrzymał w ubiegłym roku na Festiwalu Filmowym w Berlinie nagrodę im. Alfreda Bauera. Film będzie można od środy oglądać na ekranach kin w Paryżu, Lyonie, Marsylii i innych francuskich miastach.

źródło informacji: INTERIA.PL/PAP
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La Polonaise intimiste d'Andrzej Wajda
Le Figaro
17/02/2010

Obrazek

«Après cinquante films, je peux avoir cette liberté de m'effacer», confie le réalisateur. (Films du Losange)

Un nouveau film , Tatarak, et une rétrospective à la Cinémathèque française. Pour le réalisateur de L'Homme de marbre, le cinéma est un art et une arme.

Andrzej Wajda sourit : son nouveau film, Tatarak, a obtenu un prix pour ses qualités d'innovation au Festival de Berlin 2009. «Un prix de jeune metteur en scène», dit ce grand vétéran qui a magnifiquement accompagné à la caméra l'histoire et les luttes politiques de la Pologne communiste. Voilà deux ans, il donnait avec Katyn un beau requiem pour les officiers polonais massacrés par les Soviétiques au début de la deuxième guerre mondiale. Aujourd'hui, il signe une œuvre intimiste sur une actrice (Krystyna Janda) en train de tourner un film d'après un roman d'Iwaszkiewicz alors qu'elle est dans la douleur de la disparition de son mari.

LE FIGARO. - Qu'est-ce qui vous a orienté vers ce sujet ?

Andrzej WAJDA. - Katyn représentait pour moi un devoir à accomplir, et je pense que c'est le dernier film de ce qu'on a appelé l'école polonaise, très engagée politiquement. Iwaszkiewicz est un romancier un peu atypique dans mon pays, où l'art et la littérature ont une fonction sociale, justement parce qu'il ne s'intéresse pas à la dimension politique, mais à la description de la vie, des relations entre les gens. J'avais depuis longtemps envie d'adapter Tatarak, qui se passe au lendemain de la guerre : un médecin de campagne et sa femme cherchent à retrouver le calme d'avant. Mais elle est troublée par un jeune homme plein de vie.

Pourquoi avoir mis cette histoire en perspective avec celle de l'actrice qui la joue ?

Le récit est trop court pour faire un long-métrage, et je cherchais comment le compléter. Je voulais confier le rôle à Krystyna Janda, qui a été souvent mon interprète avant de se consacrer au théâtre. On a commencé à tourner Tatarak seul, et, au dernier jour de tournage, Krystyna m'a tendu une liasse de textes. C'était le récit des dernières journées de son mari, qui m'était cher aussi car il a été mon directeur de la photographie. Il y avait quelque chose de très écrit, de très objectif, dans ce texte, rien d'une confession faite sous le coup de l'émotion. Je lui ai demandé si elle me le montrait en tant qu'ami ou en tant que cinéaste. Elle m'a répondu qu'elle était prête à le dire devant la caméra.

Comment avez-vous travaillé cette matière si personnelle et si délicate ?

Puisque je n'avais nullement participé à l'écriture du texte, il m'a semblé que je devais être le plus absent possible de la mise en scène. Quand on la retrouve seule dans sa chambre d'hôtel, c'est un décor à la Hopper, cadré par une caméra fixe. Le récit ne dépend que de l'actrice, je l'ai laissée libre de ses mouvements, de s'approcher ou de s'éloigner de la caméra, de sortir du cadre. La seule chose que je lui ai demandée, c'est de ne pas improviser, de s'en tenir exactement à son texte, de garder la froideur.

Une expérience nouvelle, pour vous ?

Il ne m'était jamais arrivé qu'un acteur prenne ainsi les commandes, et je ne sais pas si j'aurais été capable de l'accepter, plus jeune. Mais après cinquante films, je peux avoir cette liberté de m'effacer, et je pense que c'est très beau et très heureux, de pouvoir faire au cinéma des expériences stylistiques et humaines de cette sorte.

Vous préparez maintenant un film sur Lech Walesa.

2010 marque le trentième anniversaire de la naissance de Solidarnosc, et je veux réaliser, à partir des archives de l'époque, un portrait de Walesa montrant comment l'histoire l'a créé et comment il s'est mis à créer l'histoire. Il est vrai qu'il a commis des erreurs lorsqu'il est devenu président, mais, le plus important, c'est qu'il s'est dressé, seul, contre le système qui avait asservi la moitié de l'Europe. Il a su résister avec un sens politique extraordinaire, fondé uniquement sur l'intuition. À Varsovie, on s'inquiétait, et je suis allé le trouver pour le mettre en garde en lui faisant part de la crainte générale : «Attention ! Pas trop loin… Après, ce sont les chars soviétiques.» Et il m'a simplement répondu : «Ne croyez pas cela.» Comme s'il était en contact avec des esprits. À ce moment-là, c'était vraiment un homme inspiré. Et le seul capable à la fois de parler aux foules et d'être l'interlocuteur du pouvoir, parce que c'était un ouvrier.

NOTRE AVIS

Krystyna Janda, grande actrice polonaise, tourne un nouveauavec Wajda, dont elle a souvent été l'interprète : c'est à la fois le générique de Tatarak et une part de son sujet. Ensemble ils racontent une mélancolique histoire d'amour et de mort, d'après une œuvre littéraire aux saveurs anciennes, à l'atmosphère feutrée. Dans le calme retrouvé de l'après-guerre, la femme d'un médecin de campagne est troublée par un jeune homme qui lui rappelle ses fils morts, tandis que son mari la sait condamnée. Lorsque Krystyna Janda quitte son personnage, c'est pour retrouver le deuil réel de son mari, dans la solitude de sa chambre d'hôtel. Avec Tatarak, Wajda renouvelle subtilement et heureusement le procédé classique du film dans le film. Passant des charmes nuancés du film d'époque à la rigueur et au dépouillement ascétiques, très contemporains, de la chambre de Krystyna et de son monologue douloureux, le cinéaste crée des ruptures de style très marquées, mais jamais artificielles. À travers résonances et dissonances, passe un même souffle secret, douceur, douleur, froissements de vie.

Par Marie-Noëlle Tranchant
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Andrzej Wajda, l’homme d’images
17/02/2010 12:21

À bientôt 84 ans, le cinéaste polonais conserve un désir intact de faire du cinéma et raconte comment il avait su jouer avec les rivalités internes du régime communiste pour gérer sa carrière

Sur un petit carnet de moleskine noir, il dessine, en attendant que le garçon lui porte son café. Andrzej Wajda a d’abord été étudiant à l’École des beaux-arts de Cracovie, avant de se tourner vers le cinéma. L’habitude de crayonner semble ne l’avoir jamais quitté. « J’ai vu ce matin une exposition de meubles, au Musée d’Orsay, dit-il, son œil bleu brillant de plaisir. J’y ai reconnu une table que j’avais utilisée dans un de mes films… »

Après cinquante ans de cinéma, l’homme aux 40 films – sans compter ses documentaires –, Palme d’or à Cannes en 1981 pour L’Homme de fer, pourrait s’être lassé. Pas du tout. Il est à Paris pour présenter son dernier film, Tatarak. Et il fait preuve d’une curiosité intacte.

La création semble sa gymnastique. Son dernier film est une œuvre intimiste, qui parle d’amour et de mort. Ce « petit » film prend ainsi le contre-pied du précédent, Katyn, une grande fresque historique et une grosse production.

A-t-il voulu revenir à un cinéma plus artisanal ? « Je ne veux pas être considéré comme un maniaque du cinéma politique, plaisante-t-il. Une grande ou petite production, le plaisir est le même. Je sais qui je suis, quel est mon nom, le rôle que je joue. Je n’ai pas besoin de faire semblant. Je fais des films pour moi. Et ce film, où il est question de la mort, m’est proche. D’autant plus que, par hasard, alors que je le préparais, a eu lieu le décès d’Edward Klosinski (1), un ami, avec qui j’ai fait des films importants. C’était un homme de cinéma. Nous avons voulu laisser une trace de lui. »

Le porte-parole d'une Pologne libre en 1976
Andrzej Wajda est devenu mondialement célèbre avec L’Homme de marbre, en 1976, un film audacieux qui raconte l’enquête d’une jeune cinéaste ayant entrepris de faire le portrait d’un héros du travail oublié de la Pologne communiste des années 1950. Le film parle de la façon dont les régimes communistes tentent de fabriquer l’histoire officielle, met en scène la censure, et montre le désir de vérité d’une jeune artiste.

Avec ce film, Andrzej Wajda est apparu comme le porte-parole d’une Pologne libre, en dépit du régime. Plus de trente ans plus tard, il reste difficile de comprendre comment il a été possible de réaliser un film aussi subversif, alors qu’il fut financé par le régime qu’il dénonçait.

Andrzej Wajda , qui n’a jamais eu la carte du parti communiste (le Poup, Parti ouvrier unifié polonais), explique ce tour de magie par les structures de production qui se sont mises en place, en Pologne, après la guerre : des coopératives d’auteurs qui leur laissaient une certaine marge de liberté. Mais à parler avec lui, on comprend surtout que le cinéaste avait développé un grand sens tactique, qui lui a permis de profiter de la moindre faille du régime pour faire éclore ses films.

« Il fallait à chaque fois être conscient de la situation politique, en avoir une bonne compréhension et saisir des moments où l’on pouvait faire quelque chose, rappelle-t-il. Il est faux de croire que la pression du régime fut la même de 1945 à 1989. Il y avait des jeux à l’intérieur du pouvoir. Et il fallait y participer si on voulait faire des films où il était question de politique.

"Le cinéma est le plus important des arts"
L’Homme de marbre a ainsi été réalisé alors qu’un nouveau secrétaire général du parti communiste, Edward Gierek, qui se voulait plus libéral, était arrivé au pouvoir en 1970. Mais le film a surtout été rendu possible par le ministre de la culture de l’époque.

« Il venait d’être nommé. Et il avait en même temps rang de vice-premier ministre. Il a voulu un film sur sa jeunesse. Et c’est comme cela qu’il voyait mon intention. Peut-être que le film fini ne correspondait pas tout à fait à son attente… Mais sans lui, il n’aurait jamais existé, raconte le cinéaste avec une pointe de roublardise. Ensuite, il en a payé le prix. Il a perdu son poste. Il a été considéré comme responsable du film. Il a été envoyé comme ambassadeur en Suisse, ce qui n’est pas une promotion. Et moi, j’ai continué à faire des films… »

Cinq ans plus tard, en 1981, L’Homme de fer raconte la grève des chantiers navals de Gdansk. Il a pu être réalisé dans la courte période qui a précédé le déclenchement de l’état de guerre en Pologne. Andrzej Wajda se souvient de la phrase de Lénine qui se trouvait au fronton de l’école de cinéma de Lodz, par laquelle il est passé : « Le cinéma est le plus important des arts. »

Les régimes communistes en avaient compris le pouvoir. Mais quelques cinéastes dont il faisait partie, en Pologne, avaient conscience d’être les seuls à pouvoir offrir aux spectateurs des bouffées d’air frais.

« Dans un pays où il n’y avait pas d’opposition, de presse libre, le cinéma était l’art de remplir ce vide. Aujourd’hui, la politique est revenue à sa place. On en parle dans les journaux, à la télévision. Tout se joue en public. Mais au temps communiste, tout se déroulait derrière un rideau fermé, dans le secret… Nous ne savions pas ce qui se passait, jusqu’à quel point ceux qui nous dirigeaient étaient indépendants de Moscou. »

Il ne fut pas facile, pour un cinéaste qui s’était construit dans ce jeu contre la censure, de continuer à faire du cinéma dans un nouveau contexte où la pression politique avait disparu, mais où la pression commerciale s’était accrue. Andrzej Wajda a pourtant réussi ce virage, malgré quelques échecs.

Un prochain film consacré à Lech Walesa
En 1999, à 73 ans, il réalise l’adaptation d’un grand classique de la littérature polonaise, Pan Tadeusz, le poème épique d’Adam Mickiewicz, rassemblant en Pologne six millions de spectateurs, un score sans précédent. Puis il réédite l’exploit avec Katyn, un film qui répondait à une quête personnelle, puisque son père fut un des officiers polonais assassinés par le NKVD soviétique, en 1940, le sujet central de ce film.

S’il a ainsi réussi, c’est sans doute parce qu’il continue sans cesse de se remettre en question, et de penser à l’avenir. Il se dit heureux de vivre son époque, d’avoir vu la Pologne entrer dans l’Union européenne. « Il m’a longtemps semblé que l’URSS était invincible », reconnaît-il. Et il fuit toute nostalgie.

Si on l’invite à dire lequel de ses films est le plus réussi, il lance : « C’est le prochain que je ferai. » Il avoue : « Je regarde rarement mes anciens films. Il me semble qu’à chaque fois, c’est une perte de temps. J’ai déjà mon jugement sur chacun d’entre eux. Je sais ce qui est réussi et ce qui l’est moins. Il vaut mieux que je pense au prochain. »

Le prochain sera consacré à Lech Walesa, l’ancien leader du syndicat Solidarnosc devenu président. Il veut raconter « la mue d’un ouvrier en dirigeant » et revenir sur la grève de Gdansk. « Ce sera un portrait psychologique. Je n’ai pas encore de scénario définitif. Mais j’espère le tourner cette année. »

Alain GUILLEMOLES

(1) Chef opérateur, Edward Klosinski a travaillé avec Andrzej Wajda sur L’Homme de marbre et L’Homme de fer, deux films dans lesquels jouait sa femme, l’actrice Krystyna Janda. Dans Tatarak, celle-ci raconte, dans un monologue dépouillé, la mort de son mari, victime d’un cancer.
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Po "Rewersie" - Polonia
TEATR. Anna Polony i Krystyna Janda tym razem wystąpią wspólnie na scenie

Dziennik Polski

Anna Polony i Krystyna Janda poznały się bliżej na planie filmu Borysa Lankosza "Rewers". Krakowska aktorka była Babcią granej przez Agatę Buzek Sabiny, Krystyna Janda - Matką. I widać ów rodzinny związek spodobał się obu paniom, gdyż teraz powtórzą go w warszawskim Teatrze Polonia, w sztuce Aleksandra Fredry "Pan Jowialski", w którego wcieli się Marian Opania. Jego żoną będzie Anna Polony, Krystyna Janda zaś - Szambelanową, czyli żoną syna pp. Jowialskich.

Szambelana Jowialskiego zagra zaś - Wojciech Malajkat. A że od roku jest dyrektorem naczelnym i artystycznym Teatru Syrena w Warszawie, nie od razu przyjął rolę. Argumentował to brakiem czasu i tym, że już ma dość grania. - W sumie przekonał go Żuk Opalski słowami: "Panie Wojtku, toż być mężem Jandy i synem Polony to znakomita okazja do pożegnania się ze sceną - powiedziała nam Anna Polony, która wraz z Józefem Opalskim wyreżyseruje sztukę.

- Hania była moją studentką na Wydziale Reżyserii, potem wspólnie wyreżyserowaliśmy parę sztuk - niegdyś "Wdowy" Mrożka, ostatnio - "Beniowskiego awantur dziwnych łańcuch złoty", wysnuty z poematu Słowackiego. Hania twierdzi, że stanowimy duet idealny: ona jest bardzo niecierpliwa, a ja wręcz przeciwnie. Łączy nas natomiast poczucie gustu, wrażliwości i teatru - dodał Józef Opalski.

- Już podczas pierwszej sceny na planie "Rewersu" zrodziła się między Krysią a mną jakaś sympatia. Zatem podczas kolejnych zdjęć powiedziałam: "Pani Krysiu. To śmieszne, żeby pani do mnie mówiła "mamo", a za chwilę "Pani Anno" i żebym ja do córki zwracała się "pani Krysiu". Zaproponowałam przejście na ty i od razu zrobiło się niezwykle sympatycznie. I wszystkie chwile wolne spędziłyśmy na rozmowach - o teatrze, o życiu... Te rozmowy bardzo nas zbliżyły. I któregoś dnia Krystyna zapytała: "A może byś coś zrobiła u mnie w teatrze?". Zaproponowała reżyserię "Pana Jowialskiego" oraz zagranie Pani Szambelanowej. Uznałam, że na tę rolę jestem za stara. "Mogę zagrać Jowialską, a Szambelanową to ty powinnaś zagrać, to rola dla ciebie napisana - odrzekłam - opowiada Anna Polony.

W przyszłym tygodniu zaczyna wraz z Józefem Opalskim próby. - Wzięłam sobie Żuka za partnera, bo sama bardzo nie lubię pracować. Lubię mieć zawsze podporę, a Żuk jest w tej roli świetny.

Dla wybitnej krakowskiej aktorki będzie to podwójny debiut w Warszawie, tak reżyserski, jak i aktorski. Wszak występowała tam jedynie gościnnie ze Starym Teatrem. - Śmiesznie jest mówić o debiucie w wieku 71 lat - dorzuca Anna Polony.

Czy ma tremę? - Jestem trochę napięta, nie wiem, czy nasza koncepcja spodoba się najpierw zespołowi aktorskiemu, a potem publiczności. Po raz pierwszy spotkam się ponadto z panem Marianem Opanią, którego osobiście nie znam.

Dodajmy, że sztuka ma jeszcze jeden krakowski akcent - autorem scenografii i kostiumów jest Ryszard Melliwa.

Premiera - 24 kwietnia.

Wacław Krupiński
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Z pozdrowieniami,
N.

Ach, dodam jeszcze trochę oblodzonej i zaśnieżonej Warszawy...

zimowa wersja korytka kwiatowego
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na Krakowskim Przedmieściu i Nowym Świecie dużo takich girland, więc proszę uważać, np.po drodze do fryzjera...
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przed i po Piosenkach...
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mam tylko jedno skojarzenie z tym miejscem, choć sceneria nie ta...
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bardzo zachęcające do przejażdżki i przycupnięcia na odpoczynek (sprawdziłam, mięciutko jest na takiej ławeczce, choć jak się wstanie komfort znika...)
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niczym przed Bożym Narodzeniem
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niesamowity ten krzaczek...
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to się nazywa przykładna obywatelka!
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i przykładnie zadbane miejsce...
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Pozdrawiam po raz drugi i ostatni,
Natalia
w szeregu biegniesz kilka lat,
a potem - jazda w boski sad!
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nat
 
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Dołączył(a): Cz, 22.01.2009 14:19
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Re: vigoureusement

Postprzez Krystyna Janda So, 20.02.2010 12:41

Bardzo dziękuję za list zdjęcia i aż tyle informacji. Kłaniam się i pozdrawiam najserdeczniej jak umiem.
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Krystyna Janda
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Dołączył(a): So, 14.02.2004 11:52
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